Animal-Kind International | Dans les nouvelles

Le magazine Bark a publié cet éditorial invité d'AKI, "Act Locally and Globally" dans son numéro du printemps 2014.

Écorce Printemps 2014
Éditorial invité
Agir localement et globalement
Par Karen Menczer
Selon le World Giving Index 2013, une enquête annuelle menée par la Charities Aid Foundation, en 2012, les États-Unis étaient en tête d'une liste de 135 pays en tant que nation la plus généreuse au monde. En tant que directeur d'Animal-Kind International (AKI), une organisation à but non lucratif qui soutient 10 (bientôt 11) organisations de protection des animaux existantes dans les pays pauvres, j'ai été ravi de lire ces statistiques. Mais s'appliquent-elles au bien-être animal ? Les défenseurs du bien-être animal ont-ils dépassé les frontières nationales pour soutenir les efforts de protection des animaux là où ils sont nécessaires ? Si non, pourquoi pas ?

Grâce en grande partie aux médias sociaux et aux voyages internationaux, l'intérêt et la sensibilisation aux problèmes mondiaux de bien-être animal augmentent certainement. Ces jours-ci, j'entends moins souvent : "Pourquoi devrions-nous aider là-bas alors que nous avons tant de problèmes avec les animaux ici aux États-Unis ?"
Je rencontre plutôt des gens comme Maritha, une partisane d'AKI, qui a voyagé en Jamaïque et qui désigne une organisation partenaire d'AKI, Kingston Community Animal Welfare, pour ses dons. La raison pour laquelle Maritha a fait un don à une organisation à des milliers de kilomètres ? « Un chien est un chien, peu importe de quel pays il vient. Là où l'aide est la plus nécessaire et là où vous savez que vous pouvez avoir un impact, c'est là que vous devriez investir votre argent.

Même si la prise de conscience et l'intérêt augmentent, mon expérience AKI me dit que les défenseurs du bien-être animal n'ont pas encore rejoint de tout cœur la tendance des dons au-delà des frontières. Certes, les organisations de protection des animaux basées aux États-Unis méritent notre soutien, mais si les amoureux des chiens et des chats américains connaissaient les énormes progrès réalisés par les organisations de protection des animaux dans les pays pauvres (et leurs énormes besoins), et s'ils savaient que leurs dons étaient bien pris en compte et faisaient une différence, les limites du don tomberaient.

AKI comble ces lacunes dans les connaissances :  Nous rendons compte des réussites et des défis de nos organisations partenaires. Nous fournissons des détails sur la façon dont ces dons sont utilisés. Nous faisons preuve de diligence raisonnable pour nous assurer que nos organisations partenaires dépensent des fonds uniquement à des fins de bien-être animal. Et nous envoyons 100 % de tous les dons à nos organisations partenaires, qui ont toutes été créées et/ou sont maintenant gérées par des personnes locales qui se soucient profondément des animaux.

C'est une période passionnante pour s'impliquer dans le bien-être animal international ; les choses vont si vite ! Au cours des dernières années, Pilar, qui dirige l'organisation partenaire AKI Helping Hands for Hounds of Honduras, a noté que "les gens emmènent maintenant leurs chiens chez le vétérinaire pour les vaccins et lorsqu'ils sont malades (bien qu'ils attendent souvent trop longtemps en raison de leur situation financière). situation). Ils achètent également des niches pour chiens, et les chiens sont moins souvent enchaînés et laissés au soleil et à la pluie sans abri. Les gens achètent maintenant de la nourriture pour chiens (souvent bon marché) au lieu de leur donner de vieilles tortillas moisies. Beaucoup de gens enterrent maintenant leurs animaux de compagnie lorsqu'ils meurent au lieu de les jeter à la poubelle.

Nos organisations partenaires AKI font tellement avec si peu ; ils sont souvent la seule organisation de protection des animaux dans le pays. Ils travaillent dans des pays où les dons pour le bien-être animal sont si difficiles à trouver et où l'expertise américaine, les leçons apprises et la générosité peuvent avoir un impact énorme.  Il ne s'agit pas de nous contre eux ; ce n'est pas une question de local contre global. Nous avons tous quelque chose à partager.

Karen Menczer a lancé Animal-Kind International en 2007. Elle soutient désormais les organisations de protection des animaux existantes en Arménie, en Bosnie, en Jamaïque, au Honduras, au Ghana, au Malawi, en Namibie, en Tanzanie, au Soudan du Sud et en Ouganda.